Le chat…. source d’inspiration (de thérapie) dans la prévention du burnout et de sa rechute ?
Et si on tirait des leçons de « sagesse » de nos compagnons à 4 pattes ?
Si comme moi, vous êtes l’heureux(se) compagnon(e) d’un petit félin, vous aurez sûrement remarqué en l’observant :
- Sa capacité à prendre soin de lui/elle (en se toilettant de longues heures durant).
- Sa capacité à autoréguler son stress. Si vous avez lu un de mes posts sur instagram, j’avais déjà mentionné que le ronronnement chez le chat était non seulement un signe d’expression de son contentement mais aussi 1 moyen de réguler son stress.
- Sa patience… Vous avez sûrement comme moi été admiratif(ve) de sa capacité à rester de longues minutes tel un « sphinx » à regarder ou attendre quelque chose…. qu’il/elle n’obtient pas toujours. Lorsqu’il/elle chasse, il/elle peut ne pas « obtenir » sa proie. Et c’est ok. Il/elle finit par passer à autre chose (alors que nous, nous avons cette exceptionnelle capacité à ruminer pendant des heures …. voire des jours :))
- Sa capacité à savoir poser ET faire respecter ses limites. Si l’on observe notre compagnon à 4 pattes, on sait aux mouvements de sa queue, ou son comportement, lorsqu’on a appris à le/la connaître, quand il faut arrêter de le/la caresser par exemple.
Le chat peut donc être une merveilleuse source d’inspiration pour nous, et (j’ose dire) un excellent moyen de travailler sur nous (les vertus thérapeutiques des animaux ne sont plus à démontrer).
Par son comportement, nous pouvons en tirer des leçons pour nous aider à prévenir le burnout et sa rechute ….. (si, si, nous venons de le voir :)) : travailler à développer notre capacité à lâcher-prise, développer notre capacité à prendre soin de nous, apprendre à poser et faire respecter nos limites, et réguler notre stress.
Quelques (uns des) éléments qui nous ont fait défaut pour que le burnout survienne….
Si nous n’avons (malheureusement ?) pas de ronron(s) intégré(s) pour nous aider à gérer notre stress, nous pouvons essayer d’y pallier, grâce à l’appropriation, par l’entraînement, de certaines techniques : exercices de respiration, de relaxation, méditation de pleine conscience, outils de coaching, art-thérapie, etc…. 🙂
La présence d’un chat nous aide également à nous poser des limites à nous… point important à travailler pour ne pas retomber.
Tous les compagnons de « boules de poils » se reconnaîtront sûrement quand je dirai qu’à titre personnel, la mienne m’aide à mettre des limites à l’acharnée de travail que je suis encore…
J’ai la fâcheuse tendance (et certain(e)s se reconnaîtront ici j’en suis sûre) à ne pas m’arrêter lorsque je suis lancée dans la préparation d’un article pour ce blog, d’un futur atelier, etc…
Même si désormais j’ai appris à repérer mes signes de saturation ET à m’arrêter dès qu’ils apparaissent, ma boule de poils, par sa capacité à venir se poser sur ma feuille de papier, ou le clavier de mon PC, me rappelle sans cesse l’importance de faire des pauses, en prenant des temps de ressourcement à ses côtés, à travers le jeu ou des câlins (immense gratitude à elle – ma « thérapeute » du quotidien, comme j’aime parfois à la surnommer :)).
Et si les chats peuvent se montrer têtu(e)s et particulièrement déterminé(e)s à obtenir ce qu’ils/elles veulent, et que vous pouvez parfois avoir l’impression d’être… « à leur service », remerciez-les pour ce lâcher-prise qu’il/elle vous impose.
On peut en effet voir les choses de deux façons : que vous êtes au service de votre chat parce qu’il vous impose ses volontés (ce qu’il veut manger … ou pas, quand il veut sortir… ou pas, quand il veut des câlins…. ou pas).
Ou vous pouvez aussi le voir comme un formidable exercice de lâcher-prise parce que, par sa détermination, il/elle vous obligera à …. (faire autre chose, faire différemment que ce que vous aviez prévu…).
A condition de réaliser cette démarche en pleine présence (dans la pleine conscience que vous êtes « en train » de lâcher-prise sur quelque chose) et dans un consentement joyeux (sans râler, pester).
Pour vous y aider vous pouvez vous poser les questions suivantes :
- Est-ce que c’est qu’il/elle soit heureux lui/elle, que ses besoins soient satisfaits qui est important ?
- Que j’ai raison ? Que les choses se passent telles que je les avais programmées ? Anticipées ? Que les choses soient faites à « ma façon » ?
- Si c’est fait d’une façon différente, à un moment différent, est-ce que c’est si grave que ça ?
- Est-ce que fondamentalement ça changera le résultat ?
Ces questions peuvent s’appliquer dans n’importe quelle situation, n’importe quelle circonstance, avec votre compagnon à 4 pattes ou vos compagnons à 2 pattes (mari, enfants etc…) 😊
Se demander à chaque fois que quelque chose vous « froisse » (« vous gratte ») ce qui est essentiel va progressivement vous permettre de travailler votre lâcher-prise et concentrer votre énergie au bon endroit, sur ce qui vaut VRAIMENT le coup pour vous.
Intégrez ces questions à votre quotidien. Faites-les vôtres et posez-vous les inlassablement 🙂
Plus vous définirez ce qui est RÉELLEMENT essentiel pour vous (là où vous déciderez en pleine présence de placer votre curseur) plus vous ferez baisser vos ruminations, gagnerez en qualité de vie et en satisfaction 🙂
Et pour ceux qui voudront aller plus loin, sont avides de quelques leçons de sagesse entendues par un célèbre chat, celui du Dalaï-Lama, en l’occurrence, vous pouvez vous plongez dans la lecture ludique et romancée des trois livres de David Michie, qui suivent les aventures de CDSS – littéralement : le Chat De Sa Sainteté.
Tome 1 : Le chat du Dalaï-Lama (Editions poche Leduc)
Tome 2 : L’art de ronronner (Editions poche Leduc)
Tome 3 : Le pouvoir du miaou (Editions poche Leduc).
Ils vous permettront de retrouver quelques grands principes de la méditation de pleine conscience (développer son attention à l’instant présent etc…).
Bonne inspiration à vous et surtout, vous l’avez compris, prenez soin de vous comme le font nos ami(e)s à 4 pattes 🙂