La psychologie positive : késako ?

Maintenant que vous êtes sur ce site ou que vous êtes tombé(e) nez-à-nez avec 1 de mes  flyers vous avez sûrement vu ce mot étrange de « psychologie positive »…..

Alors … Qu’est-ce que c’est ? De quoi parle-t’on ?

Rassurez-vous tout de suite : ce n’est pas le nom d’une nouvelle secte.

Même si le terme « psychologie positive » est relativement nouveau (formulé comme tel par Martin Seligman, Chercheur et Enseignant américain en psychologie, dans les années 2000), d’autres avant lui, et presque depuis « la nuit des temps », se sont intéressés à ce qui pouvait rendre l’individu « heureux ».

Pour ne citer qu’eux, vous avez sûrement croisé, à un moment, les noms de Aristote, Platon, Épicure, Abraham Maslow, Carl Rogers, Albert Bandura, Jean-Jacques Rousseau etc…

Bon ok. Mais alors… C’est quoi ?

Il s’agit, pour faire le plus simple possible, d’une science (parce que oui il y a des études scientifiques sur le sujet, des publications, des tests faits sur des volontaires en comparaison à des groupes « témoins/neutres »…) qui étudie les facteurs qui conduisent les individus et/ou les groupes à un « fonctionnement optimal et un épanouissement psychologique ».

L’idée fondamentale, et qui présente tout son intérêt, est que, traditionnellement, la psychologie s’intéresse à ce qui ne va pas chez l’individu (on est tous ok là-dessus, non ?).

La psychologie positive ne va pas s’opposer à ça mais va venir le compléter, en partant du principe que, certes, s’il y a des choses qui ne fonctionnent pas bien chez nous (après tout : nous ne sommes que des humains … donc par définition : faillibles, imparfaits etc, etc… vous voyez de quoi je parle ?) il y a aussi des choses qui fonctionnent bien chez chacun(e) d’entre nous (ouffff) !!!

La psychologie positive va donc s’intéresser à des sujets d’étude tels que :

L’optimisme, la motivation, les ressources de l’individu (entre autre ses « forces » : vous avez vu ce terme dans la présentation de votre humble serviteur. Si non : allez de ce pas lire la partie « qui suis-je ? »), les sources de bonheur durable, les stratégies d’adaptation de l’individu face à des difficultés/l’adversité, la résilience (c’est-à-dire notre capacité à rebondir après un événement traumatique… burnout bonjour :)), ce qui donne du sens à notre vie, ce qui génère des émotions positives chez nous, etc, etc, etc…

Ce n’est pas une discipline égocentrée, puisque comme sa définition le dit plus haut elle s’intéresse aussi aux fonctionnements positifs de groupes (en entreprise par exemple, elle va étudier ce qui fonctionne bien… oui, oui c’est possible (en partie) (parce que tout est perfectible…)) mais aussi parce que vous en conviendrez avec moi : lorsque nous sommes bien individuellement, nous sommes forcément mieux avec les autres (effet domino :)).

Pour conclure, il ne s’agit pas, vous l’aurez compris, pour la psychologie positive, de dire que « tout va bien » dans un monde de « bisounours », mais plutôt d’essayer de réorienter son attention, de s’attacher à identifier ce qui fonctionne bien chez chacun d’entre nous et de le développer, pour en quelque sorte essayer « de rééquilibrer la balance » :)).

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