Parce que vous êtes quand même sur un site qui traite de la question …

Et que si ça permet de tordre le cou à certain(e)s clichés/idées reçues j’aurai (en partie) rempli un peu ma mission … (en toute modestie of course :))

Prenons donc le temps de faire une parenthèse dans notre série d’articles lié à la lutte contre le stress, aux moyens pour améliorer son mieux-être, pour parler (1 peu) (il y a bien plus à dire que ce qui va suivre) du … BURNOUT

Le burnout, qu’est-ce que c’est ?

Un processus.

Il n’arrive pas « comme ça » du jour au lendemain.

Il apparaît suite à une période de tension/stress de longue durée.

Après 2 phases que les spécialistes qualifient de « phase d’alarme »  et de « phase de résistance » (où le corps et le métabolisme s’adaptent aux stresseurs), il y a la phase juste avant le burnout appelée le « burn in ».

L’épuisement perdure mais on a l’impression de « pouvoir tenir encore ». Des symptômes physiques sont là (insomnies, signes d’irritation, réactions disproportionnées, pleurs…) mais notre tête les ignorent (on essaye de « se raisonner ») ou essaye de les minimiser (« ça va passer », « il me faut juste un peu de repos »…).

Schématiquement :

Pour qu’il y ait qualification de burnout, il doit y avoir le CUMUL de 3 dimensions :

L’épuisement émotionnel, physique et psychique : la personne a le sentiment d’être vidée de ses ressources émotionnelles (« vidée nerveusement »).

Les temps de repos ne suffisent plus à soulager la fatigue, qui devient chronique. Tout devient une corvée. 

→ (ET) La dépersonnalisation ou cynisme : vision négative des autres et du travail, les usagers/clients/patients deviennent des « objets ».

Attitude détachée, dure par rapport à son travail et ses collègues.

La personne n’est plus capable d’écouter, de faire preuve d’empathie par rapport aux autres. Désengagement progressif, isolement, prise de distance « pour se protéger ».

(ET) Le sentiment de non accomplissement personnel : dépréciation de son travail et de ses résultats, sentiment de « ne pas être à la hauteur », de gâchis.

La motivation et l’estime de soi déclinent. Désinvestissement.

Remise en question de ses compétences. Perte du sentiment d’auto-efficacité. Parfois l’impression de faire les tâches que l’on faisait avant, en mode « pilote automatique ».

Important :

Le burnout se distingue de la dépression en ce sens qu’il est spécifiquement lié au contact de la personne avec son milieu de travail.

Dans tous les autres domaines de sa vie (contrairement à la dépression qui touche tous les domaines de vie) la personne va bien.

Il y a différentes phases dans le burnout : se référer au schéma dans la rubrique « accompagnement post burnout » (dans l’onglet « accompagnements » sur le site).

Exemples de signes les plus fréquents du BURNOUT (il en existe d’autres et varient en fonction de chacun(e)) :

Tous ces signes peuvent être le(s) signe(s) de pathologie(s) autre(s) que le burnout. Seul un médecin est habilité à poser le diagnostic de burnout

Quelques causes possibles au burnout

Si vous souhaitez plus d’informations, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre D.R.H (je peux intervenir pour une réunion d’information) ou de la médecine du travail 🙂

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